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LEVIATHAN

de Lucien Castaing-Taylor et Verena Paravel /// France, USA,GB – 2013 – 1h27 – Documentaire
En embarquant sur un chalutier industriel dans l’Atlantique Nord, les réalisateurs témoignent dans un flot d’images sidérant, de l’affrontement entre l’homme et la mer, la nature et les machines … Tourné à l’aide d’une dizaine de caméras numériques, sanglées aux corps des pêcheurs et des bastingages, gommant tous repères, ce documentaire nous avertit des menaces de la pêche intensive autant qu’il révèle la beauté foudroyante des entrailles de l’océan. Une aventure sensorielle intense et saisissante qui embarque le spectateur et dont le titre renvoie au monstre marin biblique qui hante les profondeurs.

Parole de Bénévole :

Leviathan, c’est la violence de la claque d’une vague qui nous fait perdre le sens de toute orientation. Embarqués avec leurs quelque dix caméras à bord d’un chalutier, les deux réalisateurs de l’allégorie semblent filmer à l’emporte-pièce un maelstrom de points de vue rendu par un ballottement incessant. Un mal de mer au souffle rapide et malaisé qui, au-delà de sa « nausée » pamphlétaire de pêche intensive magistralement sadique, atteint le point du non-retour sublime impressionniste. Un esthétisme steampunk entre Jules Verne et Herman Melville.

Hélène. C

ALABAMA MONROE

de Félix Van Groeningen, avec Johan Heldenbergh, Veerle Baetens, Nell Cattrysse /// Belgique – 2013 – 1h49
Didier et Elise vivent une histoire d’amour passionnée, rythmée par la musique. Lui, joue du banjo dans un groupe de bluegrass country et vénère l’Amérique. Elle, tient un salon de tatouage et chante dans le groupe de Didier. De leur union fusionnelle, naît une fille, Maybelle. Bientôt frappée par la maladie. Filmé sans pathos, porté par une BO superbe et des personnages touchants avec leurs forces et leurs fragilités, un film poignant qui oscille entre passion et rage, désespoir et allégresse.

Parole de bénévole :

Mélo mélodique à la partition théâtrale digne d’un opéra « de la vie », Alabama Monroe se joue quelque part entre la passion et les passions… et ce qu’il en reste après le choc… On en prend plein le cœur, au gré de ces montagnes russes émotionnelles qui nous embarquent avec nos passionnés Elise et Didier, ballottés d’« allegro », « amoroso », à « doloroso » et « morendo » dans la plus américaine des mises en scène belges flamandes, et dans le plus punk des accords de country.

Hélène c

 

ROOM 237

de Rodney Ascher, avec Jay Weidner, Buffy Visick, Scatman Crothers /// USA – 2013 – 1h47 – Documentaire
En 1980, Stanley Kubrick signe Shining qui deviendra un classique du cinéma d’horreur. A la fois admiré et vilipendé, le film plus de trente ans après sa sortie, continue de susciter de nombreuses interroga- tions et se prête à toutes les interprétations. Room 237 propose une relecture du film en donnant la parole à des experts et des fans qui le décryptent et délivrent en voix off des hypothèses étonnantes.

Parole de Bénévole :

Archives feuillues au travail d’iconographie poussé, témoignages aux conjectures antipodiques, découpages et recoupages, voix-off : si on retrouve dans Room 237 les ingrédients du documentaire, son sujet d’analyse autour du classique du cinéma d’horreur « Shining » de Stanley Kubrick ne peut qu’en travestir le genre et sublimer le propos… En poussant l’emblématique porte de la chambre 237 de l’hôtel Overlook déserté, le réalisateur Rodney Ascher rouvre la boîte de Pandore du scénario mythique aux énigmes intactes

Hélène C

J’DEMANDE PAS LA LUNE

de Robert Coudray, avec Laurent Voiturin, Juliette Pinoteau, Maxime Raquin /// France – 2013 – 1h35
Fred est un ancien ingénieur dégringolé dans la galère des rues. Un jour, il décide de retrouver ses racines en Bretagne. Tout en reconstruisant sa maison, un tas de ruines, héritée de son grand père, Fred va reconstruire sa vie. Quant au passé qu’il a tout fait pour fuir, il va le rattraper de manière inattendue … Premier long métrage du poète ferrailleur de Lizio. Réalisé sans aide à la production, une fantastique aventure humaine, le fruit d’une étonnante mobilisation locale, de rencontres et d’amitié.

Parole de bénévole :

« On va plus vite à se démolir qu’à se reconstruire » … Tel est le postulat de « J’demande pas la lune, juste quelques étoiles » porté par son héros Fred, ancien ingénieur, éternel rêveur, qui retrouve en ses terres passées bretonnes la motte d’un nouveau départ après la galère des rues. Une maison à remettre sur pied, ciment d’une vie à réinventer : la symbolique est simple mais efficace, la réalisation touchante. Et si l’onirisme suggéré ne parvient jamais vraiment à ravaler la façade du réalisme, ce premier film n’en demeure pas moins le fantasque porte-drapeau de valeurs humanistes. Une mise en abyme parfaite d’un projet local audacieux et collaboratif !

Hélène C

Les apaches

de Thierry de Peretti, avec François-Joseph Culioli, Aziz El Haddachi, Hamza Meziani /// France – 2013 – 1h22
En Corse, l’été. Pendant que des milliers de touristes envahissent les plages, cinq adolescents de Porto-Vecchio traînent. Un soir, ils pénètrent dans une luxueuse villa inoccupée, y font la fête et repartent le matin avec quelques objets dont deux fusils de collection… A son retour, la propriétaire se plaint à un petit caïd local.
Inspiré d’un fait divers, un film âpre et dérangeant qui dresse un portrait sensible d’une jeunesse désoeuvrée et d’une Corse loin des clichés touristiques.

 Parols de bénévole ;

Cinq adolescents, intrépides squatteurs cambrioleurs d’une nuit estivale dans une luxueuse villa corse, allument la mèche sur une terre farouche et embrasée : la métaphore incendiaire file tout au long de ces quelque 80 minutes… De l’insouciance d’Icare à l’esprit guerrier tribal, Les Apaches souffle le chaud et le froid dans sa représentation, symbolique, des couleurs d’un scénario – « brûlot » qui cristallise une réalité sociale identitaire bien plus sombre sur l’Ile de Beauté.

Hélène C.

La Danza de la Realidad

de Alejandro Jodorowsky, avec Brontis Jodorowsky, Pamela Flores, Jeremias Herskovits /// Chili – 2013 – 2h10
Jodorowsky tente de restituer dans ce film, exercice d’autobiographie imaginaire, l’incroyable aventure et quête que fut sa vie. Né au Chili en 1929 à Tocopilla, où le film est tourné, il fut confronté à une éducation très dure et violente, au sein d’une famille déracinée. A partir de faits et de personnages réels, il réinvente sa famille et crée un monde fantasmé, cru et coloré. Un film original, poétique et surréaliste, drôle et émouvant, par un réalisateur qui est aussi auteur de BD, écrivain, poète…

Parole de bénévole :

Antagonisme rêvé, La Danza de la Realidad est l’œuvre visionnaire d’un réalisateur octogénaire viscéralement obligé à l’autobiographie cathartique. Préface artistique à l’épilogue de vie, le cinéaste chilien Alexandre Jodorowsky y peint sa fresque bigarrée, fabuleusement implacable du moi, enfant, adulte, transcendé en un hyperréalisme onirique et burlesque. Quelque part entre André Breton, Michel Gondry et Pedro Almodovar, il s’accomplit dans une allégorie ultime et sublime où sa caméra met en abyme comme jamais l’esthétisme du point de vue.

 Hélène C.

Tip Top

de Serge Bozon, avec Isabelle Huppert, Sandrine Kiberlain, François Damiens /// France – 2013 – 1h46
Deux inspectrices de la police des polices débarquent dans un commissariat de province pour enquêter sur la mort d’un indic d’origine algérienne. L’une frappe, l’autre mate.
Une comédie policière burlesque et déjantée.

 Parole de bénévole :

Exit la caméra âpre et la testostérone des récents scénarios d’enquête policière ! Tip Top, c’est normalement la descente de deux inspectrices de la police des polices dans un commissariat de province… Un François Damiens en capitaine, et tous les codes du polar français sont alors pris à contre-pied, avec un casting ambidextre qui se joue des mainmises sur les genres de ses acteurs. Isabelle Huppert et Sandrine Kiberlain s’auto-caricaturent en toute dérision et déviances respectives dans leur image « proprette ». Du pur burlesque !

Gare du Nord

de Claire Simon, avec Nicole Garcia, Reda Kateb, François Damiens /// France – 2013 – 1h59

Paris, Gare du Nord, tout peut y arriver, même des trains. Des milliers de vie s’y croisent au milieu d’un mouvement incessant. Ismaël, étudiant en sociologie, rencontre sur un quai Mathilde. Peu à peu, ils tombent amoureux. Ils croisent Sacha à la recherche de sa fille disparue, Joan, agent immobilier qui passe sa vie dans le train. Une fiction émouvante, parfois inquiétante, centrée sur un lieu, la gare du Nord, ceux qui y vivent et ceux qui la traversent, Français, immigrés,voyageurs, fantômes… avec une multitude d’histoires.

Parole de bénévole :

Carrefour des va-et-vient impersonnels par excellence, quai de tous les fantasmes, la cosmopolite Gare du Nord se démystifie sous les plans de son long-métrage éponyme.  Une thèse en sociologie plus tard et ce sont des parcours de quidams qui s’en(tre)raillent. L’horloge tourne mais le temps est suspendu… Ce voyage en 1ère classe pour l’imaginaire rame toutefois sur un scénario souvent sifflé,  celui de l’anonymat de fait ré-humanisé, avec l’improbable histoire d’amour prévisible en bonus Prem’s.  Mais on se laisse embarquer.

Hélène C.

Shokuzaï

De Kiyoshi Kurosawa avec Kyôko Koizumi, Hazuki Kimura, Yû Aoi /// Japonais – 2013 – 1 h 59

Dans la cour d’école d’un paisible village japonais, quatre fillettes sont témoins du meurtre d’Emili, leur camarade de classe. Sous le choc, aucune n’est capable de se souvenir de l’assassin. Asako, la mère d’Emili, désespérée de savoir le coupable en liberté, convie les quatre enfants chez elle pour les mettre en garde : si elles ne se rappellent pas du visage du tueur, elles devront faire pénitence toute leur vie. Quinze ans après, que sont-elles devenues ? Sae et Maki veulent se souvenir.

Parole de bénévole :

De « Celles qui voulaient se souvenir » à « Celles qui voulaient oublier », Kiyoshi Kurosawa cristallise culpabilité et vengeance en une caméra glaciale qui porte la consistance glaçante de cinq portraits féminins. Le jeu, dépouillé, à l’aune du dramatique Nô nippon, se polarise sur la pesanteur du silence, loin du masque de l’abnégation.

Hélène C

 

Just the wind

De Bence Fliegauf avec Katalin Toldi, Gyöngyi Lendvai, Lajos Sárkány /// Hongrois , français – 2013 – 1 h 38

Un village hongrois, aujourd’hui. Mari et ses enfants Anna et Rio, Roms d’origine, subissent sans broncher un quotidien précaire, dans l’espoir d’un jour meilleur, celui où ils vont rejoindre le père, émigré au Canada. Partir, prendre un nouveau départ, loin du racisme crasseux des villageois et…Vivre. Mais en attendant le grand jour, il faut rester vigilant, aux aguets, car mystérieusement au village et dans tout le pays, des familles entières de Roms sont assassinées…

https://youtu.be/8QUbNgPDviU

Parole de bénévole :
Sélectionné dans moult festivals internationaux et doublement primé au festival de Berlin 2012, Just the Wind ne doit pas se justifier comme porte-drapeau d’Amnesty International en une sorte de vérité filmée ou, pire, de compte-rendu manichéen bien-pensant qu’il n’est pas : c’est du vrai cinéma !

Hélène C

Oh Boy

De Jan Ole Gerster, Avec    Tom Schilling, Friederike Kempter, Marc Hosemann /// Allemand – 2013 – 1 h 28

Niko, Berlinois presque trentenaire, éternel étudiant et rêveur incorrigible, s’apprête à vivre les vingt-quatre heures les plus tumultueuses de son existence : sa copine se lasse de ses indécisions, son père lui coupe les vivres et un psychologue le déclare « émotionnellement instable ». Si seulement Niko pouvait se réconforter avec une bonne tasse de café ! Mais là encore, le sort s’acharne contre lui…

https://youtu.be/s9GOvKPAy1g

Parole de bénévole :

Oh Boy, c’est la loi des séries comme préambule à une quête d’identité tragicomique. Quand, en l’espace de 24 heures dans sa ville berlinoise, le « héros » Niko voit les fondements privilégiés de son existence trépasser les uns après les autres, c’est la loi de la relativité qui revêt tout son sens… et la problématique de l’indépendance qui se retrouve au carrefour de ce parcours citadin.

Hélène C

Grigris

De Mahamat Saleh Haroun,  Avec Souleymane Démé, Anaïs Monory, Cyril Gueï /// Français , tchadien – 2013 – 1 h 41

Alors que sa jambe paralysée devrait l’exclure de tout, Grigris, 25 ans, se rêve en danseur. Un défi. Mais son rêve se brise lorsque son oncle tombe gravement malade. Pour le sauver, il décide de travailler pour des trafiquants d’essence…

https://youtu.be/wiUTdX9cSY8

Metro Manila

Réalisé par Sean Ellis, avec Jake Macapagal, Althea Vega, John Arcilla /// Britannique – 2013 1 h 55

Aspirant à une vie meilleure, Oscar Ramirez et sa famille quittent les montagnes du nord de la Philippine où ils vivent et viennent s’installer dans la ville de Metro Manila.
Proie idéale dans cette ville impitoyable, Oscar va devoir tout risquer pour les siens.

Une vie simple

de Ann Hui, avec Andy Lau, Deannie Yip, Quin Hailu /// Hong-Kong – 2013 – 1h 59
Au service d’une famille bourgeoise depuis quatre générations, Ah Tao est une domestique qui vit seule avec Roger, le dernier membre de cette
famille resté à Hong-Kong. Producteur de cinéma, il dispose de peu de temps pour elle, qui, toujours aux petits soins, continue à le materner… Le jour où elle tombe malade, les rôles s’inversent …
Un très beau film plein de pudeur et de retenue. Prix du public et des étudiants à Paris Cinéma 2012 et Prix d’interprétation féminine à la
Mostra de Venise.

Enfance clandestine

de Benjamín Avila, avec Ernesto Alterio, Natalia Oreiro, César Troncoso /// Espagne, Argentine, Brésil – 2013 – 1h50
Argentine, 1979. Juan, 12 ans, et sa famille reviennent à Buenos Aires sous une fausse identité après des années d ‘exil. Les parents de Juan et son oncle sont membres de l’organisation Montoneros, en lutte contre la junte militaire au pouvoir qui les traque sans relâche. Le moindre écart peut être fatal. Ainsi, Juan ne doit pas oublier que pour ses amis à l’école et Maria dont il est amoureux, il se prénomme Ernesto.
Une histoire émouvante de militantisme, de clandestinité et d’amour inspirée de l’enfance du réalisateur, primée au festival de San Sebastian.

Le Repenti

de Merzak Allouache, avec Nabil Asli, Adila Bendimered, Khaled Benaissa /// Algérie, France – 2013 – 1h27
En Algérie, dans la région des hauts plateaux, Rachid, jeune islamiste maquisard, regagne son village grâce à la loi de « Concorde civile ». Entrée en vigueur en 2000, elle est censée mettre fin à la « décennie noire » et promet à tout islamiste repentant une quasi amnistie et la réinsertion dans la société. Mais la loi n’efface pas les crimes et Rachid s’engage dans un voyage où s’entremêlent la violence, le secret et la manipulation.
Un film rude et audacieux qui explore les années noires de l’Algérie récompensé par le prix Europa cinéma à la Quinzaine des réalisateurs 2012.

Derrière la colline

de Emin Alper, avec Tamer Levent, Reha Özcan, Mehmet Özgür /// Turquie, Grèce – 2013 – 1h34
Au pied de collines rocheuses, Faik mène une vie de fermier solitaire avec son métayer et sa femme. Quand arrivent de la ville son fils et ses petits enfants, il les met en garde contre les nomades qui traversent la région. Tandis que se déroulent les vacances, la menace rôde, silencieuse et invisible. Entre western, comédie noire et drame, une fable sur la peur de l’étranger distinguée par plusieurs récompenses et une mention spéciale du jury au festival de Berlin.

Des abeilles et des hommes

de Markus Imhoof – documentaire /// Suisse – 2013 – 1h28
Entre 50 et 90% des abeilles ont disparu depuis quinze ans. Cette épidémie est en train de se propager sur toute la planète. La situation est préoccupante : 80% des espèces végétales ont besoin des abeilles pour être fécondées. Sans elles, pas de pollinisation, donc pratiquement plus de fruits, ni légumes. « Si l’abeille disparaissait du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre » prédisait en son temps Einstein.
Le réalisateur a entrepris un voyage autour du monde pour comprendre ce phénomène, filmant les abeilles, interrogeant apiculteurs et scientifiques.

https://youtu.be/EQBi73GGCrs

Free Angela

de Shola Lynch – documentaire /// France / Etats-Unis – 2013 – 1h37
Free Angela retrace le parcours d’Angela Davis, née en Alabama dans une famille d’intellectuels afro-américains engagée, devenue professeur de philo. Féministe, communiste, militante du mouvement des droits civiques, proche des Black Panthers, elle est accusée en 1970 de complicité de meurtre. Traquée par le FBI, arrêtée, condamnée à mort, elle sera libérée faute de preuves, sous la pression de comités de soutien internationaux. Un documentaire passionnant qui revient sur cette période cruciale de l’histoire des Etats-Unis et sur l’icône Angela, symbole de la lutte contre toutes les formes d’oppression.

Les lendemains

de Bénédicte Pagnot, avec Pauline Parigot, Pauline Acquart, Marc Brunet /// France – 2013 – 1h 55
Bac en poche, Audrey décide de poursuivre ses études à la fac de Rennes. Elle quitte le cocon familial, son amie d’enfance, son copain… Au contact de sa colocataire, elle découvre le militantisme politique. De désillusions en difficultés, Audrey croise le chemin des jeunes du GRAL, un groupe de squatteurs qui lui propose de vivre autrement. Audrey choisit de partager leur expérience, de plus en plus radicale…
Un film d’une grande justesse de ton qui exprime le désarroi d’une partie de la jeunesse face au monde qui lui est proposé.

Prix du public au festival Premiers Plans d’Angers 2013.

Queens of Montreuil

de Solveig Anspach, avec Florence Loiret-Caille, Didda Jonsdottir, Úlfur Ægisson /// France – 2012 – 1h27
Agathe vient de récupérer les cendres de son mari décédé brutalement dans un accident. De retour chez elle à Montreuil, elle se remet à son travail de réalisatrice avec difficulté, car elle transporte partout avec elle l’urne funéraire, ne sachant que faire des cendres. La rencontre inopinée de deux Islandais, une otarie, un grutier, un voisin séduisant … vont lui donner les pouvoirs de reconquérir sa vie. Une comédie loufoque et poétique avec une galerie de personnages touchants et drôles.

Stories we tell

de Sarah Polley, avec Rebecca Jenkins, Peter Evans, Alex Hatz /// Canada – 2012 – 1h 48
Sarah Polley a une famille (presque) normale… Et presque comme toutes les familles, la sienne cache un secret. Actrice, réalisatrice, Sarah va se lancer à la recherche de la vérité sur ses origines. Mais quelle vérité ? Celle de ses parents, acteurs comme elle, celle de ses frères et sœurs, celle des amis ? Avec humour, tendresse et ironie, elle va démêler la légende familiale. A la frontière de plusieurs genres, un film inclassable et très personnel mêlant souvenirs et fiction, mystères et fausses pistes, mensonges et révélations.

https://youtu.be/8BnmQOcQqx8