Adalen 31
de Bo Widerberg – Suède – 1969 – 1h50 – avec Anita Björk, Peter Schildt, Kerstin Tidelius
1931. A Adalen, au nord de la Suède, la grève a débuté depuis 93 jours. Kjell Andersson, fils d’un docker, s’éprend d’Anna, la fille d’un directeur d’usine. La revendication se durcit quand les patrons font appel à des Jaunes, des ouvriers d’autres provinces, pour faire le travail des grévistes. L’armée arrive en ville pour faire respecter l’ordre, et le ton monte. Pendant ce temps, à l’insu des parents, Kjell et Anna sont emportés par leurs sentiments.
Un film bouleversant, dans la lumière de l’été nordique. A la fois une chronique de l’adolescence, mêlant tendresse, humour et sensualité et une fresque politique avec une belle page de l’histoire du mouvement ouvrier suédois. Grand Prix du Jury au Festival de Cannes 1969.
L’art de la pensée négative
Geirr est un trentenaire paraplégique à la suite d’un accident. Il est devenu insupportable et infréquentable. Sa femme, pour lui donner une dernière chance, fait appel à une travailleuse sociale, convaincue des vertus de la pensée positive pour surmonter les aspects négatifs de la réalité. Accompagnée du groupe de handicapés dont elle s’occupe, elle entreprend de s’occuper du cas de Geirr qui les accueille à sa manière…
Un huis-clos nocturne qui balaye d’un revers de main bon nombre de clichés et de lieux communs sur le handicap. Un humour radical qui sert efficacement le propos du film.
La chasse
de Erik Lochen – Norvège – 1959 – 1h35 – avec Benedikte Liseth, Rolf Söder, Bente Borsum, Tor Stokke
Bjorn et Knut, deux amis proches, convoitent tous deux Guri. La belle épouse le premier, tandis que le second part à l’étranger pour oublier. Quelques années plus tard, Knut revient et un séjour de chasse dans la steppe norvégienne les réunit à nouveau. Les vieux démons se réveillent, le passé vient se mêler au présent, et la tension monte…
Film culte en Scandinavie, emblématique de la Nouvelle Vague norvégienne, La Chasse est une œuvre très moderne dans sa conception inspirée aussi bien par les œuvres de Bresson et Brecht que par les improvisations de jazz. Un huis clos dans des paysages nordiques glacés.
Projection à l’IUT en séance unique le jeudi 5 mars à 16h30 – En partenariat avec l’UTA (Université tous âges).
Cool and crazy
de Knut Erik Jensen – Norvège – 2000 – 1h45 – Documentaire
Dans la région du Finnmark, à l’extrême nord de la Norvège, la petite ville de Berlevag où le métier ancestral de pêcheur est touché par la crise, où le chômage menace. Alors que beaucoup de jeunes sont partis dans l’espoir de trouver une meilleure vie ailleurs, des vieux marins (La plupart…mais pas tous !) oublient leurs soucis en chantant dans le choeur d’hommes local. Ils sont connus en Norvège mais aussi hors des frontières.
Une rencontre qui ne manque ni de charme ni d’humour.
Séance unique le samedi 7 mars à 15h45 au Cinéville Garenne – En présence du réalisateur.
Les Courants
de Sofia Norlin – Suède – 2005 – 30 min. – avec Sara Forestier, Charlotte Désert, Cécilia Hornus
Andrea entre, comme par effraction, dans la vie d’Agnès alors qu’elle tient la caisse de l’épicerie familiale. La première est en quête d’une famille, la seconde rêve d’être une star. Les deux adolescentes se lient d’amitié lors d’un week-end dans une petite ville côtière du nord de la France.
Une immersion dans le monde des ados, juste et pleine de sensibilité.
Séance unique le mercredi 4 mars à 20h30 au Cinéville Garenne – En présence du réalisateur.
De la neige pour Noël
de Rasmus A. Sivertsen – Norvège – 2014 – 1h16 – avec Trond Braenne, Kare Conradi, Jon Brungot
À partir de 4 ans – Version française
C’est bientôt Noël à Pinchcliffe. Comme tous les habitants, Solan et Ludvig attendent la neige. Hélas, elle ne tombe pas… Leur ami Féodor décide alors de fabriquer un canon à neige ultra-puissant ! Mais lorsque l’ambitieux directeur du journal local s’empare de la machine, Solan et Ludvig doivent prendre les choses en main pour éviter la catastrophe…
Un film d’animation plein de tendresse et d’humour inspiré d’un conte de Noël très populaire en Norvège.
Des chevaux et des hommes
de Benedikt Erlingsson – Islande/Allemagne – 2014 – 1h21 – avec Ingvar Sigurdsson, Charlotte Boving, Helgi Bjornsson – Certaines scènes peuvent heurter la sensibilité du jeune public.
Dans une vallée islandaise, aussi belle qu’isolée, nous sont racontées les histoires et les passions des membres d’une petite communauté d’éleveurs. Kolbein aime Solveig et c’est réciproque, mais elle ne supporte plus la passion de Kolbein pour sa jument. Ainsi commence le premier chapitre d’une série d’histoires d’hommes et de chevaux.
Sorte de conte cruel , non dénué d’humour noir. Un film singulier et impressionnant pour la beauté des paysages ainsi que le regard porté par le réalisateur sur les luttes entre les hommes et la nature.
Eat, Sleep, Die
de Gabriela Pichler – Suède – 2012 – 1h44 – avec Jonathan Lampinen, Peter Falt, Ruzica Pichler
Rasa est une jeune fille courageuse et volontaire qui travaille dans l’usine d’une petite ville rurale. Puis, victime d’un plan social, elle perd son emploi et se retrouve au chômage. Alors qu’elle a son père à charge, qu’elle n’a pas de diplômes, elle doit faire face aux injonctions de la bureaucratie, aux pressions de la société.
A travers ce portrait de femme qui n’est pas sans rappeler la Rosetta des frères Dardenne, l’image du modèle social suédois est quelque peu malmené. Une chronique simple et directe que la force des liens affectifs et amicaux transforme en leçon de vie et d’espoir.
Elvira Madigan
de Bo Widerberg – Suède – 1967 – 1h31 – avec Pia Degermark, Thommy Berggren, Lennart Malmer
En 1889, un lieutenant de l’armée suédoise d’origine noble, le comte Sixten Sparre, s’éprend d’Elvira Madigan, danseuse de corde dans un cirque. Désertant l’armée, abandonnant femme et enfants, il s’enfuit avec elle. Ils décident de vivre loin de tout et trouvent refuge dans la campagne danoise. Mais les deux amoureux n’ont guère les moyens de survivre…
Inspiré d’une histoire authentique, un film contant une histoire d’amour fou dans un cadre bucolique, avec une lumière splendide, évoquant les toiles des impressionnistes, accompagné du concerto pour piano n°21 de Mozart. Le film fut un grand succès international. Prix d’interprétation féminine pour Pia Degermark au Festival de Cannes 1967.
Jeudi 5 mars à 16h10 – Samedi 7 mars à 20h00 – Mardi 10 mars à 14h00. Au Cinéville Garenne. En présence d’Anne-Laure Brénéol, de la maison de distribution Malavida, pour la projection du samedi 7 mars.
Les Fraises sauvages
d’Ingmar Bergman – Suède – 1957 – 1h32 – avec Victor Sjöström, Bibi Anderson, Ingrid Thulin
Le professeur Isak Borg doit se rendre à l’université de Lund pour recevoir une distinction honorifique couronnant sa brillante carrière de médecin. La veille, il fait un rêve étrange qui l’incite à traverser le pays au volant de sa voiture. Au cours de ce voyage, accompagné de sa belle-fille, il retourne sur les lieux de son enfance, se laisse aller à ses souvenirs.
Un des plus beaux films de Bergman. Le film oscille constamment entre rêve et réalité, un voyage intérieur où alternent angoisses métaphysiques et variations nostalgiques autour de la famille et un voyage réel entrecoupé de rencontres. Une interprétation émouvante d’Isak Borg par Victor Sjöström, grand cinéaste du muet, auquel Bergman rend hommage. Ours d’or à la Berlinale 1958.
La Leçon de cinéma par Philippe Cloarec
Venant après des œuvres telles que Un été avec Monika ou Sourires d’une nuit d’été, et précédant, par exemple, Le Visage ou La Source, Les Fraises sauvages apparaît comme un des films les plus amples, les plus majestueux, les plus poétiques d’Ingmar Bergman. La psychologie et la métaphysique constituent la matière essentielle de ce beau récit fluide. La lumière et les cadrages sont de Gunnar Fischer (auquel succédera bientôt Sven Nykvist) et, parmi les interprètes, on peut apprécier, outre la prestation du vieux maître Victor Sjöström, celles d’Ingrid Thulin et Gunnar Björnstrand, fidèles interprètes du grand metteur en scène suédois.
Projection suivie de la Leçon de cinéma le dimanche 8 mars à 14h00 au Cinéville Garenne.
Le Guerrier silencieux
de Nicolas Winding Refn – Danemark/GB – 2010 – 1h30 avec Mads Mikkelsen, Gary Lewis – Interdit aux moins de 16 ans
Pendant des années, One-Eye, un guerrier muet et sauvage, a été le prisonnier de Barde, un redoutable chef de clan. Grâce à l’aide d’un enfant, il parvient à tuer son geôlier. Tous deux entreprennent un long périple au coeur des ténèbres. Au cours de leur fuite, ils montent à bord d’un bateau qui les mènera sur une terre inconnue. Un voyage sans retour sur les terres ancestrales des Vikings.
Le Guerrier silencieux, un voyage au cœur des ténèbres par Guillaume Lebeau
Point d’orgue de la filmographie présente du réalisateur danois Nicolas Winding Refn, Le Guerrier silencieux (Valhalla Rising en V.O., nous reviendrons sur ce titre original qui en dit long sur les intentions de son auteur) est une relecture mystique du film traditionnel de Vikings. Traversée maudite vers le Nouveau Monde, odyssée sauvage, poétique et nihiliste, ce long-métrage est une épreuve initiatique pour le spectateur. À l’instar d’un Scorcese, d’un Kubrick ou d’un Herzog, NWR ne ménage pas le public. Son univers filmique est violent. Violent parce qu’il pose des questions coups de poing. Au cours de cette présentation, nous tenterons de décrypter les codes, les visions, le langage d’un cinéma qui réussit à être à la fois réaliste et onirique. Et en cela, parfaitement scandinave…
Séance présentée par Guillaume Lebeau le vendredi 6 mars à 22h15 au Cinéville Garenne.
Happy, Happy
d’Anne Sewitsky – Norvège – 2011 – 1h28 – avec Agnes Kittelsen, Henrik Rafaelsen
Kaja et Erik ont de nouveaux voisins : Sigve et Elisabeth, qui ont quitté la ville pour cette Norvège lointaine et enneigée. Les deux couples, très différents, vont très vite se rapprocher, ce qui ne va pas manquer de provoquer de fortes secousses, avec des conséquences majeures pour chacun d’entre eux.
Un premier film à la fois léger et cruel qui évoque la servitude volontaire dans le couple, les petites comédies que l’on se joue en société, l’obligation au bonheur : autant de cibles qu’Anne Sewitsky vise avec une joie contagieuse. Le film sait surprendre, voire déranger. Grand Prix du Jury (Fiction étrangère) au festival de Sundance 2011.
Jeudi 5 mars à 14h00 – Samedi 7 mars à 13h45 au Cinéville Garenne.
Hijacking
de Tobias Lindholm – Danemark – 2012 – 1h39 – avec Pilou Asbaek, Soren Malling, Dar Salin
Le navire danois “MV Rosen” est pris d’assaut, en plein océan Indien, par des pirates somaliens qui retiennent l’équipage en otage et réclament une rançon à la compagnie du cargo. A bord, il y a Mikkel le cuisinier, marié et père d’une petite fille qui sera au cœur d’une longue négociation entre Peter, le PDG de la compagnie et les pirates.
Le spectateur est plongé dans la complexité d’une prise d’otages. D’un côté les hommes sur le bateau soumis à un stress extrême et de l’autre un armateur qui veut sauver ses hommes mais est aussi contraint de marchander. Un suspense ultra – réaliste qui se situe entre la chronique journalistique et le thriller. Prix spécial police au festival du film policier de Beaune 2013.
Jeudi 5 mars à 18h15 – Samedi 7 mars à 18h00 – Mardi 10 mars à 16h10. Au Cinéville Garenne.
Jar City
de Baltasar Kormakur – Islande/Danemark/Allemagne – 2008 – 1h35 – avec Ingvar Eggert Sigurosson, Agusta Eva Erlendsdottir
Erlendur est inspecteur à Reykjavik. L’homme est rude au premier abord, sa vie est compliquée. Avec son équipe, il enquête sur la mort d’un vieil homme apparemment sans soucis, assassiné dans un quartier délabré de la capitale. Une photo retrouvée chez la victime qui l’intrigue particulièrement réveille une affaire vieille de quarante ans.
Adapté du roman d’Arnaldur Indridasson, La Cité des jarres, ce polar noir se déroule dans une atmosphère lourde, des paysages froids à la beauté sombre. Un thriller glacé.
Mademoiselle Julie
de Liv Ullmann – Norvège/Irlande/GB/France – 2014 – 2h10 – avec Jessica Chastain, Colin Farrell, Samantha Morton
1890, Irlande. Tandis que tout le monde célèbre la nuit des feux de la Saint Jean, Mademoiselle Julie et John, le valet de son père, se charment, se jaugent et se manipulent sous les yeux de Kathleen, la cuisinière du baron, jeune fiancée de John. Ce dernier convoite depuis de nombreuses années la comtesse voyant en elle un moyen de monter dans l’échelle sociale.
Une adaptation classique de la pièce de théâtre d’August Strindberg, avec une très belle photographie et une interprétation remarquable de Jessica Chastain.
Northwest
de Michael Noer – Danemark – 2013 – 1h28 – avec Gustav Dyekjaer Giese, Oscar Dyekjaer Giese, Lene Maria Christensen – Interdit aux moins de 12 ans
Casper, jeune homme de 18 ans, vit avec sa mère, son frère et sa sœur à Northwest, l’un des quartiers multiethniques les plus pauvres de Copenhague. Il essaie de joindre les deux bouts en vendant des biens volés à l’un des chefs de gang du quartier. Mais, quand le crime organisé arrive à Northwest, Casper, ambitieux, se rapproche d’un autre chef de gang. Il se retrouve alors dans un monde de drogues, de violence et de prostitution entraînant son frère dans son sillage…
Un thriller efficace et percutant dans la lignée de la trilogie Pusher de Nicolas Winding Refn. Prix du Jury et Prix de la Critique au Festival international policier de Beaune 2013.
Projection à l’IUT en séance unique le mercredi 25 février à 18h00 – En partenariat avec l’association sociale et culturelle de l’IUT.
Le Péché suédois
de Bo Widerberg – Suède – 1963 – 1h32 – avec Inge Tauber, Thommy Berggren, Lars Passgaard
En Suède, dans les années 50, Britt Larsson, jeune femme, ouvrière d’usine, fait la connaissance de Björn, un jeune bourgeois, attachant mais complexé, qui disparaît aussi vite qu’il est apparu. Elle rencontre ensuite Robban, un jeune rockeur, dont elle tombe enceinte. Ils tentent de vivre ensemble mais leur couple ne tiendra pas le choc…
Le premier long métrage de Bo Widerberg. Un film influencé par la Nouvelle Vague, au ton très libre et nouveau qui contraste avec ce qui se faisait alors dans le cinéma suédois. Le portrait touchant d’une jeune femme qui a soif de liberté et essaie de s’émanciper de sa condition.
Projection à l’IUT en séance unique le jeudi 12 mars à 16h30 – En partenariat avec l’UTA.
Pioneer
d’Erik Skjoldbjærg – scénario de Nikolaj Frobenius – Norvège/Allemagne/Suède/France/Finlande – 2015 – 1h46 – avec Aksel Hennie, Wes Bentley, Stephanie Sigman
1980, Norvège. Un gigantesque gisement de pétrole est découvert dans les profondeurs des fonds marins. L’Etat norvégien collabore avec les Etats-Unis pour débuter l’extraction du pétrole. Petter et son frère font partie des plongeurs envoyés dans les eaux abyssales pour cette mission. Lors de l’une de leurs descentes, un étrange accident arrive à l’un d’eux. Commence alors une incroyable quête de vérité.
Inspiré de faits réels, un thriller sur le business de l’extraction pétrolière en Norvège avec de belles scènes sous-marines créant un climat souvent envoûtant.
Vendredi 6 mars à 16h15 – Lundi 9 mars à 18h15 au Cinéville Garenne.
Le Quartier du corbeau
de Bo Widerberg – Suède – 1964 – 1h41 – avec Thommy Berggren, Keve Hjelm, Emy Storm
1936, Anders,18 ans, vit dans un quartier ouvrier de Malmö, entre un père alcoolique et une mère qui se tue au travail. Anders qui ne rêve que d’échapper à la condition ouvrière, ambitionne de devenir écrivain
et envoie son manuscrit à une maison d’édition de Stockholm.
Deuxième film de Bo Wideberg, et sa deuxième collaboration avec son acteur fétiche Thommy Berggren, ce film est un hommage à la classe ouvrière et au quartier d’enfance du réalisateur. En compétition officielle à Cannes en 1964 et nominé aux Oscars.
Jeudi 5 mars à 14h00 – Samedi 7 mars à 18h00 – Mardi 10 mars à 16h10. Au Cinéville Garenne.
Royal affair
de Nikolaj Arcel – Danemark – 2012 – 2h16 – avec Mads Mikkelsen, Alicia Vikander, Mikkel Folsgaard
Depuis 1766, le roi Christian VII règne sur le Danemark mais il n’est pas capable d’exercer sa charge à cause de son instabilité mentale. Le docteur Stuensee est appelé pour essayer de le soigner. Très imprégné des idées révolutionnaires des Lumières, il devient intime de la famille et a une relation amoureuse avec la reine Caroline, délaissée par son époux.
Un drame historique qui relate une page importante de l’histoire du Danemark. Prix du scénario pour Nikolaj Arcel et Rasmus Heisterberg et Ours d’argent du meilleur acteur pour Mikkel Folsgaard à la Berlinale 2012.
Projection à l’IUT en séance unique le jeudi 26 février à 16h30 – En partenariat avec l’UTA.
Someone you love
de Pernille Fischer Christiensen – Danemark – 2014 – 1h35 – avec Mikael Persbrandt, Trine Dyrholm, Birgitte Hjort Sorensen
Après des années à Los Angeles, Thomas Jacob, célèbre chanteur au parcours chaotique, revient enregistrer son nouvel album au Danemark. Sa fille Julie, qu’il n’a pas vue depuis des années, en profite pour réapparaître dans sa vie et lui confier son petit-fils Noah. Sa relation avec son petit-fils évolue et il est bientôt confronté à un choix qui pourrait bouleverser sa vie.
C’est une histoire somme toute banale qui oppose le goût de la liberté d’un adulte à l’attachement pour un enfant ; Mais on ne saurait nier la beauté particulière du film, où l’ombre de Léonard Cohen plane. Mikael Persbrandt qui joue le personnage de Thomas Jacob, une star de la chanson, interprète lui-même toutes les chansons du film, notamment Someone You Love qui donne son nom au long-métrage.
Mercredi 4 mars à 16h05 – Dimanche 8 mars à 10h30 au Cinéville Garenne.
Stella Polaris
de Knut Erik Jensen – Norvège – 1993 – 1h29 – avec Anne Krigsvoll, Ketil Hoeghn, Eirin Hargaut
A l’extrême nord de la Norvège, une femme se remémore son existence dans un petit port de pêche du Finnmark durant le XXème siècle. Les personnages revivent leur histoire, celle de l’arrivée de l’armée allemande à la fin de la seconde guerre mondiale qui saccage et brûle les villages, puis la métamorphose de la pêche montrant un monde irradié par la lumière de l’étoile polaire.
Film unique en son genre, presque sans dialogue, un des films les plus importants de l’histoire du cinéma norvégien. Un poème dédié à la région natale du réalisateur qui invoque la mémoire d’un lieu magnifiquement photographié.
Séance unique le jeudi 5 mars à 20h30 au Cinéville Garenne.
Un été suédois
de Fredrik Edfeldt – Suède – 2011 – 1h36 – avec Blanca Engström, Shanti Roney, Annika Hallin
Une fillette de dix ans se retrouve avec sa tante immature pendant que sa famille participe à une mission humanitaire en Afrique. Par un ingénieux stratagème, elle parvient à éloigner sa tante et reste seule dans sa maison isolée à la campagne. Durant ces quelques jours de solitude, elle expérimente l’amitié décevante, l’éveil du corps et des sensations inconnues. Au retour de ses parents, la fillette est devenue une adolescente.
Un premier film tout en délicatesse et d’une grande justesse de regard sur l’enfance. Un très beau récit initiatique porté par la jeune Blanca Engström, étonnante à la fois de fragilité et de force. Atlas d’or / Grand Prix du jury et Prix du syndicat français de la critique de cinéma au Festival d’Arras 2009.
Mercredi 4 mars à 14h00 – Dimanche 8 mars à 16h00 – Mardi 10 mars à 14h00. Au Cinéville Garenne.
Une éducation norvégienne
de Jens Lien – Norvège/France – 2011 – 1h28 – avec Asmund Hoeg, Sven Nordin – Des scènes, des propos, des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.
1979. Nikolaj a 14 ans, il vit heureux avec son frère et ses parents hippies, Magnus et Lone. Après la mort de la mère dans un accident de voiture, le père devient taciturne et dépressif. Nikolaj est perdu. Son meilleur ami lui fait découvrir l’album Never mind the Bollocks des Sex Pistols. Un revirement punk qui n’est pas pour déplaire à son atypique de père !
Une adaptation du roman autobiographique de Nikolaj Frobenius, le scénariste d’Insomnia. Beaucoup de dérision et d’humour dans ce film déjanté qui repose sur une relation père-fils peu commune. On y retrouve avec plaisir le ton et l’impertinence du précédent film de Jens Lien, Norway of life.
Samedi 7 mars à 22h30 – Mardi 10 mars à 18h15 au Cinéville Garenne.
Jon face aux vents
de Corto Fajal – France/Suède – 2011 – 1h17 – Documentaire
Jon est éleveur de rennes au-dessus du cercle polaire. Dans les somptueuses montagnes scandinaves du Sarek, au rythme des transhumances des troupeaux, on découvre un nomadisme étonnant où se côtoient vie traditionnelle et vie moderne en quête d’un équilibre.
Pour filmer le quotidien de ce peuple Sami, le réalisateur a vécu avec Jon et sa famille pendant quatre ans. Corto Fajal s’interroge sur la fragilité de ce mode de vie, ses paradoxes mais aussi ses richesses. Ce documentaire dans des paysages grandioses livre une réflexion passionnante sur les relations entre l’homme et la nature.
Dimanche 8 mars à 16h00 au Château de l’Hermine en présence du réalisateur.
Mousse
de John Hellberg – Suède – 2015 – 42 min. – avec Stéphane Bertola, Gunnar Ernbald, Marienette Dahlin
Mousse est un brave type, aux rêves brisés. Tenté par l’argent facile, il décide un beau jour de braquer un bar PMU dans la périphérie de sa ville. Dans le lieu, le bookmaker ainsi qu’une femme assez volubile. Elle a des dettes et compte bien se refaire. Tous deux suivent la course de chevaux de l’année à la télévision.
Beaucoup d’humour à la base de cette histoire de prise d’otages peu ordinaire.
En projection unique au Château de l’Hermine.